J’ai grandi au Maroc, mon pays d'origine, où j’ai vécu mon enfance et mon adolescence.

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À 18 ans, je m’installe en France pour débuter des études de droit à l’Université Paris Descartes.

Ces études m'ont offert des outils de rigueur, d’analyse, un sens de la réflexion et de l'approfondissement.

Mais je réalise progressivement que ce qui me touche profondément dans les situations juridiques, ce sont les dimensions psychologiques, relationnelles, mais aussi organisationnelles.

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Derrière les faits, j’entrevois des dynamiques humaines et systémiques, révélatrices non seulement de parcours individuels, mais aussi des fonctionnements collectifs et sociaux.

 

Cet élan me conduit vers la psychologie, discipline à laquelle je me forme à l’Université Paris 8.

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Mon intérêt se porte particulièrement sur la psychologie sociale, clinique et du travail, car elles permettent de penser l’individu non pas isolément, mais inscrit dans des systèmes familiaux, professionnels, culturels qui influencent profondément ses comportements.

 

En parallèle, je me forme aux danses afro-caribéennes puis à la danse-thérapie.
Par le corps et le mouvement, j’explore une autre manière d’entrer en relation, de ressentir et de s’écouter. Depuis 2016, j’enseigne les danses latines, et j’anime des ateliers de danse-thérapie auprès de jeunes adultes en situation de handicap.

 

Ces expériences m’ont profondément marquée. Elles m’ont appris, et m’apprennent encore, l’écoute authentique : celle qui dépasse les mots, qui passe par les silences, les gestes et la présence sincère.

L’écoute qui relie.

 

Aujourd’hui, mon approche se nourrit de plusieurs repères que je continue d’explorer :

 

-la théorie de l’attachement (Bowlby, Ainsworth), pour comprendre comment nos premiers liens façonnent nos relations adultes;

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-l’approche systémique, qui considère l’individu dans ses interactions;

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-la psychologie des émotions, pour apprendre à les identifier, les comprendre, les réguler pour s'ajuster;

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-la psychologie du travail, notamment le lien entre organisation, souffrance et sens au travail.

 

Mais ce qui m’anime profondément, c’est une conviction simple :

 

Nos relations sont ce qui nous nourrit, ce qui nous relie et nous façonne.

 

Dans un monde où le rythme s’accélère, où les tensions se multiplient, il me semble urgent de prendre soin de nos liens.

 

Cette attention aux relations fait écho à la pensée de Jiddu Krishnamurti, qui m’a profondément marquée.

Il affirme que la brutalité du monde extérieur est le reflet de notre monde intérieur.

 

Pour qu’un monde plus apaisé advienne, il faut oser regarder en face la violence en nous, dans nos jugements, nos automatismes, nos blessures. Et cela passe inévitablement par regarder nos relations.

 

Les observer avec honnêteté, les comprendre, c’est déjà transformer ce qui s’y joue.

 

C’est dans cette optique que j’ai choisi d’accompagner celles et ceux qui souhaitent mieux se connaître à travers leurs liens : non pour les “gérer”, mais pour les envisager avec clarté, sincérité, et profondeur.